« Pendant les fêtes de la Madeleine le plaisir devient une loi.» Xavier de Cardaillac dans "Propos Gascons" en 1903
La Bodega - Peña Los Pechos |
Dès le XVIIème siècle, Mont-de-Marsan organisa des courses de taureaux.
A cette époque, à la sortie de la messe solennelle, la jeunesse montoise élisait deux "tenanciers" (l'un dans la ville, l'autre dans les faubourgs) chargés d'assurer l'organisation, la sécurité et tous frais des lâchers de taureaux et de boeufs dans les rues de Mont-de-Marsan. Manifestation onéreuse certes, mais honorifique. Dangereuses, ces courses de rues furent interdites.
En 1771, Richelieu, apprenant que les villes landaises outrepassaient cette interdiction, déclara que « les villes de Mont-de-Marsan, Dax, Tartas et Saint-Sever construiraient chacune un cirque entouré de barrières élevées et solides, environné de gradins pour les spectateurs ». La place Saint-Roch connut alors les premières arènes de la cité.
En juillet 1878, à la veille des fêtes de la Madeleine, les arènes de la place Saint-Roch brûlèrent !
Onze ans plus tard, en 1889, les Arènes du Plumaçon furent érigées sur les vignes de la métairie du même nom.
En 1933, les arènes du Plumaçon furent rénovées et agrandies par l’architecte Franck Bonnefous.
« A Mont-de-Marsan, c’est une municipalité, tauromache comme l’ensemble de ses concitoyens, qui fît bâtir à grands frais des arènes non pas pour l’argent à gagner, mais pour le plaisir à prendre.» Xavier de Cardaillac "Propos Gascons" 1903
La Madeleine, notre fête
Soir de Madeleine à la Peña Los pechos |
Le mercredi, c'est le soir du rassemblement entre amis. Les membres affluent, toutes générations confondues, afin de profiter du plaisir de se revoir et du repas concocté par la commission cuisine de la Peña.
Le jeudi et le vendredi, la bodega ouvre après les corridas jusqu'à la fermeture (4h du matin).
Le samedi, la journée est à la fête. La peña ouvre à 14h pour recevoir les hestayres portés par l'ambiance de la banda de Lous Balens (Saint-Justin - 40).