En ce dimanche pascal, les cloches taurines ont déversé des novillos en chocolat sur les coquettes arènes de Condrette, joliment garnies. Les 6 novillos de chez Balatasar Iban étaient de purs bonbons, à différents degrés (mention spéciale pour le cinquième de l'envoi, un bonbon de chez bonbon tout droit sortie de la fabrique de Willy Wonka). Malheureusement, quand il y a trop de bonbons, les enfants ont tendance à gâcher. Les novilleros du jour ne feront pas exception ! A commencer par Alejandro Peñarranda qui fut hors de propos, décroisé, désarmé, déconfit devant son premier, petit novillo noir, n° 64 , plutôt commode d'armure (basse et courte) et de présentation mais qui montra de réelles qualités de bravoure au cheval et qui ne demandait qu'à être croqué gouluement. Alejandro n'en fit rien, ne trouvant jamais ni la distance, ni le sitio, ni, comme nous l'avons dit, sa muleta. Demie vulgaire. Du gâchis ! Silence et applaudissements discrets à l'arrastre .