Comme à chaque début d’année, nous commençons à voir la fin du tunnel de cet hiver sans toro . Les premières prédictions sur les compositions des férias à venir vont bon train, quelques fuites de cartels potentiels apparaissent, et les tientas reprennent dans les campo s. Pourtant cette année, quelques images cauchemardesques se sont immiscées dans nos rêveries de sable , de sang et de cornes . Ce coup-ci, on a bien senti le vent du boulet d'une loi qui, même si elle n’a pu être débattue et encore moins votée à l’assemblée, a fait courir, qu’on le veuille ou non, un frisson d’angoisse le long de l'échine du monde du toro et planer l'ombre sombre de l'abolition sur l’ensemble du territoire national. Certes, on peut se rassurer en se répétant qu’on sera toujours plus nombreux que ces extrémistes, se persuader que nos traditions sont trop ancrées pour être balayées d’un revers de manche par une assemblée de députées trop éloignées de nos contrées ; il n'en demeu