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Articles

Affichage des articles du 2023

Nager à contre courant, encore...pour survivre... (va por ti, Roquefort !)

On a vu des saumons remonter l'Estampon, pour se reproduire et mourir avec le sentiment du devoir accompli. La transmission est sur les rails. La descendance assurée. L'arène de bois, monumentale plantée au milieu des pins, tient du refuge. Celui de l'aficion qu'il faut transmettre. Lègue dans un dernier souffle avant le grand voyage. Avant qu'elle ne se meure. Les Yonnet qui en ont imposé, ont rappelé que la tauromachie passait d'abord et avant tout par un toro. Souverain, imposant, roi de la piste.  Ils ont aussi demontré,  malheureusement, que des cuadrillas capables de toréer des toros, des vrais (novillos ou non), ça ne courait pas les rues. Dimanche, il fallait être à Roquefort. Pour la tauromachie, pour sa défense, pour sa transmission. Il fallait remonter le courant, nager à en perdre haleine, la vie,  pour voir ces Yonnet, vrais, grands, forts, uniques, puissants, seigneurs du ruedo,  vérité d'une tauromachie qui aujourd'hui se ment

Julio de toro 2023 - Céret de Toros & Madeleine 2023

Plaza de toros de Céret Céret 2023 1/3 - Corrida de Peñajara 6 Peñajara de Casta Jijona , à la présentation plus Domecq/Victoriano que cérétane. 18,19,20..30 piques. On ne les compte plus, mais on cherche toujours l’utilité des piques et la bravoure des toros. Prix du meilleur piquero à Sendoval junior, qui a plus était un vaccinateur de Covid à la chaîne qu’un vrai piquero. Soleil tapant, tendido plus ou moins vides. Rafael Rubio Rafaelillo , passa son après-midi comme sur une étape du Tour de France pour les sprinteurs. Gestion de loin. Au 4e plutôt dangereux, il prit un coup de corne sous l’aisselle. Rien de grave. Alberto Lamelas s’éternise à ses deux toros. Il a plus d’envie que ses toros, ça se voit et ça s’entend un peu trop. Javier Cortes a passé son temps à étouffer ses deux toros qui demandaient plus de distance. Il a presque failli nous étouffer nous aussi. Corrida d’un 14 juillet bien terne…  comme d’habitude… una caña et ça repart. Soirée Koh Lanta au bar de l’Adac. 2

Le Recuerdo 2023 est arrivé

  Edito Recuerdo 2023 : Il est toujours intéressant de se placer en observateur des pratiques du monde taurin. Constater, ainsi, régulièrement, le fossé qui peut exister entre les discours et les actes. La dualité qui peut résider entre les paroles scandées dans un micro, sur une estrade surplombant un parterre d’aficionados venus battre le pavé pour défendre la tauromachie, leur passion menacée, par une proposition de loi abolitionniste, et les positions réellement tenues loin de ces podiums de communication politique. Les municipalités adhérentes à l’UVTF sont toutes dans ce paradoxe qui consiste à défendre quoi qu’il en coûte, en parole, la particularité culturelle d’un territoire, tauromachie en tête, tout en conditionnant cette même défense, sur ce même territoire, à de vulgaires injonctions de réussite financière ! Sophisme de notre temps… Edito du Petit carnet de l'Aficionado #3 - Le toro : Protéger la tauromachie c’est la voir perdurer. L’ériger en tradition, c’est lui as

Actu de mars : Apéro&Toro#11 "Arènes insolites" by Florent Moreau

  Après Arcachon, Béziers, Nîmes ou encore Orthez, la conférence de Florent MOREAU passera par Mont-de-Marsan... Le monde des toros a trop souvent tendance à croire que sa source ne coule qu’à travers les grandes ferias, celles des grandes villes, des grands cartels et des grandes arènes. Ce serait oublier ses vrais trésors d’authenticité , de tradition et de ferveur populaire que Florent Moreau , l'enfant de Touraine né à Nîmes désormais installé à Bordeaux, a eu la joie de découvrir durant ses nombreuses pérégrinations au plus prés de l’aficion originelle. A l’image de cette arène dans les Asturies, au nord ouest de l'Espagne, installée dans un port où les courses n'avaient lieu qu'à marée basse. Ou encore de celle-ci adossée à une église et de cette autre, aux Açores, nichée dans un volcan... Dépaysement garanti donc vendredi 31 mars , à 19h30 à la Peña Los Pechos de Mont de Marsan, 6 rue Claude Dépruneaux. Ouvert à toutes et à tous, entrée libre dès 19h.

Humeur de janvier : Le vent du boulet

Comme à chaque début d’année, nous commençons à voir la fin du tunnel de cet hiver sans toro . Les premières prédictions sur les compositions des férias à venir vont bon train, quelques fuites de cartels potentiels apparaissent, et les tientas reprennent dans les campo s. Pourtant cette année, quelques images cauchemardesques se sont immiscées dans nos rêveries de sable , de sang et de cornes . Ce coup-ci, on a bien senti le vent du boulet d'une loi qui, même si elle n’a pu être débattue et encore moins votée à l’assemblée, a fait courir, qu’on le veuille ou non, un frisson d’angoisse le long de l'échine du monde du toro et planer l'ombre sombre de l'abolition sur l’ensemble du territoire national. Certes, on peut se rassurer en se répétant qu’on sera toujours plus nombreux que ces extrémistes, se persuader que nos traditions sont trop ancrées pour être balayées d’un revers de manche par une assemblée de députées trop éloignées de nos contrées ; il n'en demeu