La période d'incertitude que nous traversons est propice, plus que toute autre chose, à la réflexion. Réflexion qui se mue indubitablement en une forme de projection vers un hypothétique après forcément synonyme de "jours meilleurs" voire même de "jours heureux" . Divagations temporelles qui nourrissent en nous un besoin de réponse à l'interrogation aussi simpliste que pugnace : Comment sera la vie après tout ça ? Seule finalité de cette gymnastique fictionnelle, l'élaboration d'éléments de réponse, même primitifs, semble s'imposée à nous sous une forme somme toute binaire : conserver l'essentiel tout en se détachant du non-essentiel. Dans la tête des aficionados que nous restons obstinément, l'exercice réflexif place bien évidemment la tauromachie dans la catégorie des essentiels. Premiers flirts avec la chimère d'une société post-covid qui n'aurait pas profité de la mise sous cloche de la diversité des goûts pour imposer autor