Photo - Novillo de Conde de la Maza - Roquefort 2018 - Laurent Bernède En cette fin d'année 2020, on a du, ou de la, COVID partout et du plaisir nulle part. Les stades, les théâtres, les salles de concert, les gymnases, les librairies, les appartements, les maisons et les arènes restent désespérément vides. Voilà le mot qui résume bien la période que nous vivons. Vide. Comme celui immense, cruel et abyssal, laissé par les déprogrammations en cascade. Au pluriel peut-être. Les vides. Car il s'ajoute, s'accumule, s'additionne voire se multiplie, le vide. Le vide laissé par l'absence du toro. Et avec lui, les vides qui en découlent, comme autant de réactions en chaîne. Celui de la rue, des amis, des peñas, des habitudes, des rencontres, des arènes, des émotions, des débats, des opinions, des discours, des parutions, de Madeleine... Pourtant on s'est accroché ! On s'est dit qu'il fallait maintenir, coûte que coûte. Les traditions, les ferias, les anniversai