Pour cet acte IV, nous vous embarquons sur la du planète toro-toro.
Si Céret était un village gaulois, il "résisterait à l'envahisseur".
Céret fait partie des dernières terres toristes indépendantes et hermétiques à l'uniformisation moderne.
Arène passionnée, extrême, intransigeante, jusqu'au-boutiste, sans l'ombre d'un doute, mais c'est pour ça qu'on s'y rend année après année.
Une "grande" arène du Sud-Ouest, avait pompeusement choisi le slogan "[ici] et nulle part ailleurs" pour annoncer sa féria. Pour nous, c'est sans nul doute à Céret et nulle part ailleurs !
Des souvenirs de Céret, on en a des tonnes.
Des novilladas matinales, aux corridas de clôture, en passant par ces moments indéfinissables, inclassables dont on ne sait s'ils tiennent du génie ou de la folie, Céret est unique !
Quand on pense à Céret, on pense à ce novillo de Fidel San Roman, Oye mucho, qui fut placé pour sa quatrième pique, cul collé à la porte du toril, à l'encerrona de Robleño avec 6 tios d'Escolar Gil, à l'estocade sans muleta de Maxime Solera ... et bien-sûr à la présence délicieusement surannée de Frascuelo.
Nous sommes donc le dimanche 13 juillet 2014, Carlos Escolar Frascuelo rencontre un toro de Felipe Bartolome (Buendia - Santa Coloma) , pour notre plus grand plaisir.
Enjoy !
Tenez bon...