Peña Los Pechos

Photo - Novillo de Conde de la Maza - Roquefort 2018 - Laurent Bernède En cette fin d'année 2020, on a du, ou de la, COVID partout et du plaisir nulle part.  Les stades, les théâtres, les salles de concert, les gymnases, les librairies, les appartements, les maisons et les arènes restent désespérément vides. Voilà le mot qui résume bien la période que nous vivons. Vide. Comme celui immense, cruel et abyssal, laissé par les déprogrammations en cascade. Au pluriel peut-être. Les vides. Car il s'ajoute, s'accumule, s'additionne voire se multiplie, le vide. Le vide laissé par l'absence du toro. Et avec lui, les vides qui en découlent, comme autant de réactions en chaîne. Celui de la rue, des amis, des peñas, des habitudes, des rencontres, des arènes, des émotions, des débats, des opinions, des discours, des parutions, de Madeleine... Pourtant on s'est accroché ! On s'est dit qu'il fallait maintenir, coûte que coûte. Les traditions, les ferias, les anniversai...

Acte VI de l'aficionado confiné. Vic est une terre de toros . Et sa traditionnelle corrida concours du dimanche matin en est l'expression la plus criante. Nous sommes le dimanche 9 juin 2019 . Au cartel de cette corrida concours : Saltillo , La Quinta , Partido de Resina , Pages Mailhan , Flor de Jara , Los Maños pour Rafaelillo , Domingo Lopez Chaves et Alberto Lamelas en remplacement d' Escribano blessé. Matablanca , cinqueño de La Quinta est le dernier toro digne de ce nom qui nous a été donné de voir en 2019. Il sera lidié par Domingo Lopez Chaves . Enjoy ! Prenez soin de vous et de vos proches !

Acte V de notre (dé)confinement taurin.  Ça a un peu tardé car parfois, quand on pioche dans la collection personnelle, on se heurte à la barrière du physique et du numérique... Qui dit Madeleine , dit Victorino ! Les vrais ! Ceux qui ont bâti la renommée du fer, la gloire du père et la réputation des jeudis de clôture montois. Nous sommes le jeudi 20 juillet . Corrida de clôture de la Madeleine 2000 .  Au cartel, El Tato , Pepin Liria (blessé) et Juan Jose Padilla . El tato en chef de lidia exemplaire prendra les toros de Liria blessé sur son premier.  Et, surtout, il croisera la route de Botador n°88 (vidéo 3) grand toro primé d'une vuelt a posthume. A ses côtés, Juan Jose Padilla . Celui des largas de rodillas à portagayola , des banderilles Al violin et des faenas enflammées. 5 vidéos pour revivre la course dans son intégralité. Enjoy ! Prenez soin de vous... portez des masques !

Pour cet acte IV, nous vous embarquons sur la du planète toro-toro. Si Céret était un village gaulois, il "résisterait à l'envahisseur".  Céret fait partie des dernières terres toristes indépendantes et hermétiques à l'uniformisation moderne. Arène passionnée, extrême, intransigeante, jusqu'au-boutiste, sans l'ombre d'un doute, mais c'est pour  ça qu'on s'y rend année après année.  Une "grande" arène du Sud-Ouest, avait pompeusement choisi le slogan "[ici] et nulle part ailleurs" pour annoncer sa féria . Pour nous, c'est sans nul doute à Céret et nulle part ailleurs ! Des souvenirs de Céret , on en a des tonnes.  Des novilladas matinales, aux corridas de clôture, en passant par ces moments indéfinissables, inclassables dont on ne sait s'ils tiennent du génie ou de la folie, Cére t est unique ! Quand on pense à Céret , on pense à ce novillo de Fidel San Roman , Oye mucho , qui fut placé ...

Pour ce troisième acte , nous avons décidé de nous (vous) replonger dans un souvenir plus intime, plus local.  Nous sommes en 2012 . Le dimanche 22 juillet pour être tout-à-fait précis. Deux jours plus tôt, le Plumaçon venait de vivre son premier indulto . Jazmin ;  torito de Fuente Ymbro ... En ce dimanche de clôture, 6 toros d'Escolar Gil pour la légende. Trois toreros de respect absolu : Fernando Robleño , Javier Castaño et Julien Lescarret (pour ces adieux aux ruedos) accompagnés de leurs cuadrillas pour l'honneur et le courage. Une présidence pour l'aficion ; la vraie, la seule, l'unique !

Pour cet acte 2, on avance un peu sur la frise chronologique...et on se retrouve en 1994. Le 7 juin. A   Madrid . César Rincon rencontre " Bastonito " aussi appelé, à tort, "Bastoncito", de l'élevage de Baltasar Iban pour un moment d'exception comme seule la tauromachie "de verdad" est capable de nous en livrer. De cette rencontre, un ouvrage incontournable pour l'aficionado "a los toros" est paru, aux éditions Baie (17€), on vous le recommande. Tout comme on recommande, la chaîne Youtube de l'Asociacion El Toro de Madrid , qui est une véritable mine d'or de vidéos. Enjoy et prenez soin de vous !

En ces temps de confinement, on a rouvert la malle aux souvenirs... et pour le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on a de quoi tenir quelques semaines avec ce qu'elle contient ! Pour cette première publication, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir (voire rererere....découvrir) ce qu'on appelle "la corrida du siècle" ! Commençons par la base. Elle date de 1982 , le 1er juin très exactement, se passe à Madrid (19ième course du cycle de San Isidro) et affiche un cartel à faire pâlir toutes les empresa s modernes : 6 toros (de puta madre) de Victorino Martin pour Fancisco Ruiz Miguel , Luis Francisco Espla et Jose Luis Palomar . Enjoy ! Bon courage à toutes et à tous, à très bientôt !

Espoir naissant après le fracaso des Victorino - Peña Los Pechos Satisfaits et confortés Voilà les sentiments qui nous habitent après les annonces faîtes par la Commission Taurine montoise. Christophe Andiné, le président, a dévoilé les grandes lignes de notre feria, et oui nous sommes satisfaits. Satisfaits de la ligne claire et franche édictée, à savoir, remettre le toro en avant et assumer notre part de responsabilités face à l’évolution de la tauromachie. Le toro est présent enfin ! Avec trois courses sérieuses, de l’originalité et de la diversité. Ces demandes, qui étaient pour nous d'une évidence rare, trouvent enfin écho chez les décideurs taurins montois.   Sur le papier, une course de Cuadri, une d'Adolfo, une novillada de cuillé, quatre encastes différents sur la feria. On ne peut pas dire que rien n'a été fait en terme d' identité et de volonté. L’évolution moderne de la tauromachie veut que l'on répète inlassablement les mê...

Photo : veau du "Vert Galant" (Souprosse) - les 18 ans de la Peña - Passion Photo Franchement, on ne voit pas pourquoi cette nouvelle année serait fondamentalement plus mauvaise que la précédente. Objectivement, on ne voit pas non plus en quo i elle serait obligatoirement meilleure, mais bon, comme la coutume le veut nous vous la souhaitons "bonne" ! Sincèrement et plus sérieusement, nous vous présentons tous nos vœux de bonheur, de santé, d'accomplissement et surtout de liberté pour cette année 2020. Prenez soin de vous, car visiblement dans ce domaine, on ne peut compter que sur soi et ce n'est pas en 2020 que ça changera... à très vite !