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| Photo de Philippe WARGNIER - Toro de Victoriano del Rio au Plumaçon en 2015 Victoriano del Rio qui annonce son "grand" retour au Plumaçon pour 2019 |
En ce mois de Février la perspective du soleil, du sable, des mouches et du diamant des cornes de toros se précise d'autant que week-end après week-end les différentes « férias » comme ils disent, annoncent les protagonistes de leurs millésimes.
C’est alors que deux pensées se bousculent dans notre tête. La première, Victorino a-t-il une "camade", comme ils disent, qui tende à ce point à l’infini qu'il soit l'unique "ganadéria toriste", comme ils disent, digne d'intérêt ? La seconde, devra-t-on changer de voiture en cours de temporada ? Car « si aficionado a los toros tu es, des kilomètres tu feras ».
Saint-Martin-de-Crau, Aignan, Mugron, Aire-sur-l’Adour, Vic-Fezensac, Boujan-sur-Libron, Céret, Orthez, Azpeitia, Parentis-en-Born, Roquefort-des-Landes : 1780km au bas mot (sans compter le retour). Parce qu'être aficionado « a los toros » c’est lutter contre ce conformisme qu'empressas et figuras nous imposent, c'est refuser année après année l'inacceptable déjà-vu, les incessantes répétitions qui interdisent toute forme de créativité et de renouvellement, il nous apparait vital de concevoir cette temporada 2019 autour de la découverte des joyaux du pays du « bacalhau », comme ils disent, à la caste si vive, du plaisir de revoir les pupilles de Baltasar Iban fouler les ruedos du Sud-Ouest, du bonheur singulier que nous offre le comportement des toros de Saltillo, ou la contemplation d’un toro de Prieto de la Cal.
Alors oui, « le spectacle », comme ils disent, ne sera peut être pas au goût de ce public taurin moderne pour qui le trapio, le respect de l'encaste, le combat, la pique, ou l'émotion et la peur, ne sont pas l’âme d'une corrida.
Mais en ces temps, où les « grandes férias », comme ils disent, nous annoncent sensiblement les mêmes cartels, ne vaut-il pas mieux faire le choix de l'authenticité quitte à constater que l'herbe est plus verte ailleurs ? Opposer l'identité au « +10% d’augmentation des abonos », comme ils disent.
L’année 2019 forgera encore l’aficionado « a los toros » par le voyage, les paysages variés, les arènes petites, les toros authentiques, les combats âpres, les bonheurs vrais et les ennuis parfois. Et au terme de cette année 2019, forts de ces émotions vécues, on pourra se dire, pour une année encore, « aficionados », comme ils disent.
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Extrait de la communication de la mairie de Mont de Marsan « le Plumaçon : l'actu taurine de Mont de Marsan. » sans commentaire... "abonnez-vous", comme ils disent.
Le Plumaçon : une arène attractive depuis 10 ans
Si la tauromachie n’est pas une science exacte, Mont de Marsan propose depuis une décennie des spectacles de haut niveau. En 2019, confiance renouvelée aux acteurs qui préparent cette feria.Des arènes pleines tous les jours pour les corridas et fortement garnies pour les autres spectacles , de grands moments de communion comme la despedida de Padilla, des toros à la présentation irréprochable avec en particulier un lot impressionnant de La Quinta, des toreros aux styles différents mais qui ont démontré leur envie de briller à Mont de Marsan (Ponce, Castella, Chacón, Roca Rey...), une année de plus le Plumaçon a fait vibrer le cœur des aficionados d'ici et d'ailleurs. Comme la corrida n'est pas une science exacte, certains points ont moins bien réussis (faiblesse de certains toros, la réaction d'une partie du public avec El Juli, le peu d'oreilles par rapport à la qualité de certaines faenas...) mais le travail entamé il y a 10 ans entre la Commission taurine et les prestataires - Marie Sara et Simon Casas - a permis que Mont de Marsan redevienne une plaza de toros reconnue nationalement et même internationalement.
Alors, le 6 avril prochain, rendez-vous en fin de matinée sur la place Charles de Gaulle pour découvrir les toreros et les toros qui feront vibrer le cœur des aficionados montois en 2019. Un changement de lieu qui ne sera pas la seule nouveauté de cette journée...
Et pour les expatriés, rendez-vous au Ruedo Newton à Paris ainsi qu’à Las Ventas à Madrid, avec qui Mont de Marsan est à nouveau partenaire cette année, pour l’annonce de leurs cartels.