Peña Los Pechos

Ce week-end mes parents avaient décidé de m'amener à une réunion taurine de la peña Los Pechos. Moi, j'étais pas forcément pour, mais pas foncièrement contre non plus... enfin j'ai suivi pas le choix ! En arrivant au local de la peña, je m'attendais à voir des aficionados. Dans ma tête un aficionado est plutôt vieux, un peu rond, avec un pantalon à pinces parfois tenu par des bretelles, les cheveux clairsemés tous ramenés en arrière par une gomina épaisse ayant l'aspect de l'huile de friture et pas de première jeunesse, un léger accent de la terre avec pourquoi pas un cheveu sur la langue, agrémentant ses phrases de "olé" à tout va... Force est de constater que non. Ce soir là, à la peña Los Pechos, pas d'aficionado cliché ! Alors je me suis mise à l'aise. J'ai mis le peignoir en haut, mon pyjama en bas et j'ai salué tout le monde. Je les connais un peu tous à force les tontons et tatas de la peña. Ils sont gentils, par

Il y a une semaine, jour pour jour, nous fêtions les treize ans de notre peña. Et ce fut bien ! Bien que "bien" ne soit pas le mot exact. Ce fut grand. Grandement bien. Kiffant ! Super kiffant... bref on aura beau essayer de trouver des superlatifs à la hauteur de nos sentiments, ce serait encore tromper la vérité que nous avons vécue tous ensemble ce samedi 20 septembre 2014. Que s'est-il passé ? Tout. Tout ce que nous voulions. Du soleil, du monde, les gens que l'on aime et qui aiment la peña pour ce qu'elle est et surtout pour ce qu'elle n'est pas et qu'elle ne sera jamais. Les taurillons étaient bons, les "practicos" un peu moins comme d'hab'.  A y réfléchir, nous avons tous, l'espace de quelques (nombreuses) heures de bringue ensemble, esquissé une définition de la vie. Nous étions vivants ! Voilà, tout simplement.  Vivants et heureux de l'être sur cette île enchantée.  Merci à tous, vive la Peña Los

Ce dimanche aura lieu au Plumaçon une novillada piquée de sang. Lorsque nous avions dit aux décideurs taurins que nous souhaitions que la Madeleine se dote d'une novillada attractive, on nous a répondu "Fuente Ymbro". Alors on a précisé notre point de vue, une novillada de sang plus que de nom. En 2013, les Fuente Ymbro (sang Domecq par Jandilla) sortaient au Moun et en 2014 les Camino de Santiago (sang Domecq). A Saint Perdon, ils ont compris eux... Compris que pour rendre une novillada attractive il fallait du sang. Les novillos doivent apporter une plus value au spectacle et si vous combinez à cela le fonctionnement de la concours vous provoquez chez l'aficionado toriste une envie, un besoin de se déplacer. Au Plumaçon donc mais sous la volonté de la peña La Muleta de Saint Perdon, dimanche 31 août à 17h30 aura lieu une novillada piquée de sang, la seule au Plumaçon depuis 2008 et les Bucaré. A méditer... Dimanche vous verrez combattre : 1 novillo d

Lorsqu'un cycle se termine, c'est implacable, on ressent le besoin de faire le bilan. Le bilan des fêtes, le bilan financier, le bilan des toros ! Nous, on ne se lancera pas dans cet exercice bien trop fastidieux et trop objectif ! Restons dans le ressenti, le souvenir personnel et le subjectif. De cette Madeleine taurine, nous avons envie de n'en livrer que nos images persistantes. La première est celle de toros bien trop petits de Zalduendo, face à des figuras bien incapables d'en tirer quoi que ce soit. Alors, on se sent obliger de leur bâtir des succès d'apparat, de leur fournir des excuses palliatives, de formuler quelques griefs contre un public qui ne comprend pas, bref on meuble le vide. La seconde est un triptyque formé par la chute d'une icone, la mort d'un élevage et l'adoration d'une nouvelle idole. L'icone étant le Juli, l'élevage celui de La Quinta et la nouvelle idole Fandiño. La troisième image réside da

Depuis sa création en 2001, la peña Los Pechos n'a eu de cesse de rassembler. Rassembler tout ceux qui le souhaitaient autour d'une identité gasconne. Ainsi, les traits de caractère de la peña ont de tout temps été l'amitié, la convivialité, le rugby, la musique et la tauromachie.Pendant les fêtes, au 6, rue Dépruneaux c'est cette identité là qu'on vient chercher. Participer aux fêtes de la Madeleine est pour nous une consécration. Comment se revendiquer de l'esprit festif sans prendre activement part à ce qui représente pour nous les fêtes les plus importantes, affectivement parlant, du monde ? C'est donc dans cet esprit qu'on vous accueille, juste pour partager un moment de Madeleine à travers notre prisme !  Le samedi nous vous proposons de passer la journée en notre compagnie et celle de Lous Balens qui partagent nos samedis des fêtes depuis 6 ans maintenant. Merci à eux et à tous ceux qui viendront nous voir. Le dimanche on dira au revoir à

Mardi 13 mai 2014. Quatrième course de la San Isidro. Au programme du Parladé et le Cid, Fandiño et Teruel. Comme on dit chez nous, de prime abord, comme ça,  pas de quoi se soulever une couille ! A traduire par : le frisson qui nourrit notre aficion ne sera pas au rendez-vous. Et ce fut vrai ! Pour nous, le frisson tant loué n'est créé que par la présence en piste d'un toro-toro d'abord puis de l'intérêt que l'homme veut bien lui porter. Sur ce point, les Parladé étaient sans surprise. Point de toro-toro. Mais le frisson fut malgré tout au rendez-vous. Et ce frisson c'est l'homme qui le créa ! Pas n'importe quel homme, non. Peu sont capables de le créer lorsque le toro y échoue. L'homme de ce frisson là, c'est celui qui fit trembler le Juli. L'homme qui rendit indigeste le "Julipie", l'homme qui ce jour de 13 mai de l'an 2014 tua à Las Ventas sans muleta ! Ce geste serait gratuit, fou, voire loufoque et ne

"Les seuls commentaires allant à l'encontre de l'immense majorité des commentaires positifs ont été formulés sur leur site Internet par la Peña Los Pechos, dont l'absence est particulièrement remarquée lors de cette réunion." CCT du 30 avril 2014. Présents : M. Guillaume FRANÇOIS (Président de la Commission taurine), Pedrin SEVILLA (Commission taurine), M. Jean-Jacques GLORIA ; MM. SAUTADE et REIGH (Cercle Taurin Pedro Romero) MM. André USON et Jean Claude LUBERT (peña El Quite), Mme Laurence BRETHES (peña Julien Lescarret), M. Didier CABANNES (Directeur de la régie municipale des fêtes et animations). Le tour de table est digne d'un conseil des ministres en Corée du Nord. C'est bien, c'est beau, ça donne envie, les toros sont "présentés superbement" en un mot un triomphe. Déjà ! "On devrait peut-être s'en tenir là. Ne rien faire sortir, ne rien faire défiler et juste communiquer sur ce succès consensuel inespéré !&qu

Samedi 12 avril il faisait beau. Autour des arènes on a croisé les copains qui comme le muguet repointent le bout de leur nez toujours à la même saison... celle des toros ! Les portes du Plumaçon s'ouvrent ce qui provoque en nous une sorte de joie intérieure inexplicable mais pour le moins bien réelle ! Nos pieds foulent le sable de nos arènes, augmentant cette joie intérieur qui n'était pas retombée lors de notre déplacement dans les couloirs de la plaza. Nous y voilà donc. Ici, sur le sable montois, attendant l'annonce officielle des cartels. La présentation commence donc par la découverte des affiches officielles. L'une peinte par Cepeda, l'autre imaginée par les services com' de la mairie. Puis nous entrons dans le vif du sujet avec une demie-fausse-joie. Sur l'estrade, pas de binocles ! L'homme aux deux prénoms se serait-il loupé ? Aurait-il rendu sa dignité à Mont-deMarsan en démissionnant ? Non... le voilà qui gravi les trois marches en co

Le Plumaçon - Mont de Marsan - Collection Peña Los Pechos Les beaux jours s'invitant un peu plus tôt que prévu, forcément les pensées des aficionados s'échappent vers un monde de toros ! Les aficionados montois eux, songent aux futurs rendez-vous du Plumaçon. Ainsi, le 12 avril ce sera officiel. Les cartels seront connus de tous, annoncés en grandes pompes, avec le triomphalisme pré-Madeleine qui maintenant s'invite à chaque communication orchestrée par le "pôle" taurin de la ville. Il nous faudra donc attendre 1 mois jours pour jours pour assister à cette cérémonie... sauf que nous ne voulons pas attendre aussi longtemps ! Comme la politique de l'omerta ne nous concerne plus à Mont-de-Marsan puisque de commission taurine il n'existe plus, de Conseil Consultatif Taurin il ne perdure pas, alors nous on dit ce qu'on veut ! Depuis 2012, Mont-de-Marsan surfe sur des courses triomphales. La course de Fuente Ymbro qui donna au Plumaçon so

Derechazo de Fernando ROBLEÑO sur Canario toro d'Escolar Gil - Dimanche 21 juillet 2012 - arènes du Plumaçon - Mont de marsan. Photo Philippe WARGNIER pour feriaphotos.org Las siete y media de la tarde. Les clarines retentissent et le portillon marqué "toril" se dévérouille laissant entrevoir la silhouette antique d'un animal hors norme. Avant lui, d'autres ombres chinoises avaient gravé sur la pupille de l'aficionado des formes forçant le respect. Notamment "Mirlito" quatrième Escolar, dont le berceau large comme le Christ Rédempteur du Corcovado aurait dissuadé le plus téméraire des légionnaires.

Quand il y a encore peu de temps on demandait à être pincer, c'était pour montrer notre enthousiasme à la vue des élevages et des rendez-vous qu'offrait le futur Céret de Toros. Aujourd'hui nous demandons également à être pincer, mais la démarche est différente. Ce n'est pas un pince moi avec un sourire béat que nous demandons, mais plus un pince moi d'incrédulité face à des écrits dignes du cynisme de Gaspar Proust !

Quel drôle de rituel que celui de célébrer la fin d'une année et le début d'une autre en une seule nuit, celle de la Saint Sylvestre. Drôle de rituel car on ne sait s'il est enclin d'optimisme, de légèreté volontairement aveugle ou tout simplement d'inconscience passagère. Car oui, la nuit de la Saint Sylvestre nous changeons indubitablement d'année. Ha la belle affaire ! Faisons donc la fête, pour oublier l'année passée et espérer l'année à venir. Finis donc la récession, les fermetures d'usines et les parachutes dorés ! Finis la connerie hégémonique à la télé, le vandalisme primaire et la délinquance adolescente ! Finis l'oligarchie républicaine, le faible pouvoir d'achat prolétarien et la queue interminable et qui n'en fini pas de s'allonger devant les locaux des restos du coeur !