Peña Los Pechos

L a Madeleine terminée, les yeux encore un peu cernés de fatigue et de tristesse entremêlées, les hestayres que nous sommes, sont souvent désœuvrés... ​Alors pour circonscrire cet ennui lattant on reprend les journaux de la semaine passée, savamment accumulés par ordre chronologique dans le tiroir gauche du buffet en formica de la cuisine de papy et on s'adonne à une lecture carnassière et dévorante des comptes rendus de notre Madeleine à ce jour disparue !

... après un long suspens orchestré de main de maître par la communication municipale et le Sud Ouest nous voilà donc devant le fait accompli ! El Juli "fait un geste" et affronte les tant redoutés Fuente Ymbro ... Bon à part cet événement qui franchement nous fait "vibrer l'une sans faire bouger l'autre" comme on dit que nous réserve l'édition 2013 de notre tant louée Madeleine... ​

... ou l'art de se faire mousser à la montoise version pouss-mouss tu pousses et ça mousse ! Lu aujourd'hui dans Sud-Ouest : Marie Sara "ce serait extraordinaire de parvenir à présenter cette combinaison au public (El Juli face à des Fuente Ymbro). El Juli et les Fuente Ymbro sont aujourd’hui des vedettes indispensables d’une bonne affiche de tauromachie. Si on les réunissait, on ne pourrait pas faire plus fort."

"[...] La Matutina, n'étant plus qu'un échouement flottant, s'en alla vers ce rocher-ci comme elle était vers l'autre. Les infortunés, qui s'étaient un moment crus sauvés, rentrèrent dans l'angoisse. Le naufrage, qu'ils avaient laissé derrière eux, reparaissait devant eux. L'écueil ressortait du fond de la mer. [...]" On ne sait si Victor HUGO était aficionado, néanmoins, dans ce passage relatant le naufrage de la Matutina, Ourque basque fuyant de nuit l'Angleterre dans "L'homme qui rit", pourrait être l'allégorie d'une commission taurine en pleine préparation d'une Madeleine 2013.

Voila une curieuse expression. Héritage du temps où les aristo menaient le monde. Son explication trouve son sens dans l'union d'une fille d'une famille aristocratique en manque d'argent à un roturier. Ainsi, la famille aristo alliait l'argent qui lui faisait défaut à ses titres de noblesses... Bien évidemment ce genre de pratiques étaient très mal vue dans le monde aristocratique. Les pairs aristo qualifiaient ce type d'unions de "mésalliance".  Ce n'est donc pas un hasard si aujourd'hui des membres du G10, famille aristo-taurine de plus en plus en mal d'argent et de reconnaissance, souhaitent redorer leur blason, au sens premier du terme !