Certains diront qu'il n'a pas de style, que son répertoire de passes est restreint, qu'il fait toujours le pas de recul, bref que ses succès son frelatés...
Ces gens là, n'ont rien compris ! Ni à la tauromachie, ni à l'honnêteté, ni à la franchise, ni au bonheur.
Fernando est le plus grand. Cette année est son année. On pensait qu'après l'énorme après-midi qu'il nous a offerte à Céret, nous le verrions se remettre au niveau. Reprendre un rythme de croisière !
Et puis, il y eut Mont de Marsan. Notre ville. Celle-là même qui nous rejette. Notre Plumaçon. Celui là même que nous avons quitté mercredi, jeudi et vendredi en vociférant notre incompréhension. Celui-là même que nous avons boudé le samedi pour une course que nous nous refusions à voir.
Mais Fernando est venu nous chercher. Nous prendre aux tripes avec ses couilles. Il n'y a rien de péjoratif à utiliser ce mot là pour décrire Fernando, mais aussi Julien ou Javier et l'entièreté des hommes qui ont croisé la route aride et ô combien dangereuse des fauves marqués du fer d'Escolar.
Aujourd'hui un seul bilan s'impose. Même si dans dix ans la tauromachie ne sera plus qu'un obscur souvenir, nous avons vécu notre tarde de toros. La vraie... Pas celle où on explique un indulto, pas celle où on se persuade que les toreros voulaient mais pas les toros, pas celle où l'on s'attache aux détails pour ne pas voir que la globalité nous emmerde. Non une tarde de toros, que même au plus profond de nos rêves fous de petits cons nous n'osions imaginer !
Merci Fernando. Merci Julien. Merci Javier.
Il ya peu de temps un homme se voyait poser cette question :
Qu'est-ce qu'une course toriste ?... Cherche plus garçon la réponse tu l'as eu sous les yeux !!