texte de Baptiste BRETHES extrait du "Recuerdo 2012"
Moi si fier d’être né montois, si la prochaine féria de Céret m’apporte autant de bonheurs, de plaisirs et d’émotions que les trois éditions précédentes, je demanderais ma nationalité cérétane !
« Céret de Toros » est l'unique "foire" dans son genre de la planète taurine. Elle est une véritable célébration du toro de combat pur, brave et encasté.
L’ADAC, association organisatrice de "Céret de Toros" a une philosophie clairement et ouvertement toriste, dans le sens strict du terme. Présentation, encastes, caste, force, bravoure et lidia sont les maître-mots de ce week-end de juillet placé sous le signe d’une tauromachie authentique, savant mélange de toros de respect et de toreros dignes et passionnés.
Dans cette petite ville du Vallespire, la présentation du toro, tout comme la variété des encastes, représente le fil conducteur de cette feria hors norme.
En un mot, Céret ose ... programmer les encastes que les grandes villes taurines dénigrent allègrement. La mondialisation et le "taurinement" correct ne sont pas venus gangrener l'âme taurine cérétane.
La caste et la bravoure sont les liens qui unissent les "dieux" cornus aux aficionados venus s’asseoir sur les travées bouillantes de la placita. Une arène de troisième catégorie qui rugit de bonheur lors d’une cinquième pique ou d’un derechazo monumental de Robleño, enfant de Madrid mais qui a sa carte de résident cérétan à vie et au-delà.
La lidia enfin, souvent synonyme de gros mots, ou de plaisir pour bouseux bas-du-front dans les places «_hype_», «_in_» et branchées, regagne toutes ses lettres de noblesse dans ce petit ruedo du dernier village d'irréductibles. Là-bas, on n'a pas peur de défendre ce pauvre premier tercio qui de toute part se fait détrousser, en remettant un prix à la meilleure pique !
Cette aficion exigeante, authentique et vivace me correspond parfaitement, si bien que l’abono qui me lie à cette communauté d'illuminés, représente mon aficion.
Céret, à la vie, à la mort, Céret c'est ma patrie ! C’est elle qui m’accueillera si Madeleine ne revient pas des méandres du «_bling-bling_» et ne retrouve pas l’identité qui a fait sa réputation.
C’est pour elle que j'entrerai en croisade contre l’uniformisation, l’omnipotence de l’encaste Domecq et l’universalité des émotions partout où elles tenteront de s'implanter.
Visca la revolucio cérétane !!
Demain, à l’heure du combat pour la sauvegarde de mes arènes et de mes passions, j’aurai la double nationalité cérétano-montoise, lando-catalane !
Moi si fier d’être né montois, si la prochaine féria de Céret m’apporte autant de bonheurs, de plaisirs et d’émotions que les trois éditions précédentes, je demanderais ma nationalité cérétane !
« Céret de Toros » est l'unique "foire" dans son genre de la planète taurine. Elle est une véritable célébration du toro de combat pur, brave et encasté.
L’ADAC, association organisatrice de "Céret de Toros" a une philosophie clairement et ouvertement toriste, dans le sens strict du terme. Présentation, encastes, caste, force, bravoure et lidia sont les maître-mots de ce week-end de juillet placé sous le signe d’une tauromachie authentique, savant mélange de toros de respect et de toreros dignes et passionnés.
Dans cette petite ville du Vallespire, la présentation du toro, tout comme la variété des encastes, représente le fil conducteur de cette feria hors norme.
En un mot, Céret ose ... programmer les encastes que les grandes villes taurines dénigrent allègrement. La mondialisation et le "taurinement" correct ne sont pas venus gangrener l'âme taurine cérétane.
La caste et la bravoure sont les liens qui unissent les "dieux" cornus aux aficionados venus s’asseoir sur les travées bouillantes de la placita. Une arène de troisième catégorie qui rugit de bonheur lors d’une cinquième pique ou d’un derechazo monumental de Robleño, enfant de Madrid mais qui a sa carte de résident cérétan à vie et au-delà.
La lidia enfin, souvent synonyme de gros mots, ou de plaisir pour bouseux bas-du-front dans les places «_hype_», «_in_» et branchées, regagne toutes ses lettres de noblesse dans ce petit ruedo du dernier village d'irréductibles. Là-bas, on n'a pas peur de défendre ce pauvre premier tercio qui de toute part se fait détrousser, en remettant un prix à la meilleure pique !
Cette aficion exigeante, authentique et vivace me correspond parfaitement, si bien que l’abono qui me lie à cette communauté d'illuminés, représente mon aficion.
Céret, à la vie, à la mort, Céret c'est ma patrie ! C’est elle qui m’accueillera si Madeleine ne revient pas des méandres du «_bling-bling_» et ne retrouve pas l’identité qui a fait sa réputation.
C’est pour elle que j'entrerai en croisade contre l’uniformisation, l’omnipotence de l’encaste Domecq et l’universalité des émotions partout où elles tenteront de s'implanter.
Visca la revolucio cérétane !!
Demain, à l’heure du combat pour la sauvegarde de mes arènes et de mes passions, j’aurai la double nationalité cérétano-montoise, lando-catalane !