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Au Patrimoine Culturel Immatériel


L'image du PCI au Moun...

PCI... voila ce que tous le "mundillo" a à  la bouche depuis maintenant plus d'une semaine !
 Les ibères nous font une standing ovation comme si nous venions de révolutionner l'art qu'ils avaient rendu éternel, comme si l'avenir de la tauromachie se verrait maintenant assuré et surtout modifié.


Mais comment faut-il recevoir cette inscription au PCI ?

Cela n'est qu'une étape vers une inscription au patrimoine culturel immatériel de l'unesco qui lui seul mettrait réellement en sureté l'objet de notre passion.
Alors oui, victoire il y a eu ! Mais aucune guerre ne fut présentemment remportée !!

Le fait d'être inscrit sur la liste du PCI n'apporte strictement rien. Cela reconnait juste que oui, effectivement il existe sur une partie du territoire français une pratique qui s'appelle corrida ; point.

Et après ?

Y'a-t-il vraiment matière à fêter l'inscription au patrimoine français une pratique où les éleveurs font naître des toros pour les embouler jusqu'à ce qu'ils soient vendus. Pire, dans certains endroits, on leur donne la vie pour les vendre. Non pas pour les élever, les sélectionner et les faire sortir comme un produit unique, et porteur d'une identité, d'une fierté séculaire, mais comme un vulgaire pack de lait.
   
Après l'autocongratulation ambiante qu'est-ce qui a réellement changé ? Que dalle ! Les victorinos continuent leur lente mutation vers le toro moderne de troisième tiers, les Dolores Aguirre sont incapables de répondre aux espoirs que l'on fonde en eux, El Juli indulte un toro qui a reçu deux piques... et on devrait se contenter d'une simple inscription sur une vulgaire liste d'attente.

Y'a vraiment que les bas du front d'antis pour se rebeller et y voir un quelconque aboutissement.

Et pendant ce temps, au Moun, les décideurs font sonner le glas sur la Madeleine 2011. Une chose est sure, en juillet, de l'immatérialité, il y en aura à foison sur le sable du Plumaçon !!